Le tribunal de première instance de Fkih Ben Salah a condamné le chauffeur d’un taxi à deux mois de prison ferme et 20.000 dirhams de dommages et intérêts au profit des parties civiles pour avoir usurpé le métier de journaliste. Le mis en cause a été poursuivi pour «usurpation de fonction règlementée par la loi, injures et diffamation», rapporte Al Akhbar du week-end (28 et 29 décembre). C’est le cinquième jugement de prison ferme prononcé contre le même accusé en l’espace d’un an. C’est le directeur d’un journal régional et le fonctionnaire d’une assemblée élue qui ont déposé plainte contre le chauffeur de taxi.
Les deux plaignants l’ont accusé d’avoir mené, de façon systématique et répétitive, une campagne de diffamation à leur encontre. L’accusé a utilisé son compte Facebook comme plateforme pour diffamer et calomnier des responsables locaux et judiciaires, des élus et des journalistes. La coordination des droits de l’Homme, qui comporte six associations, a déposé une nouvelle plainte auprès du procureur général près la cour d’appel de Beni Mellal contre le même individu.
Ladite coordination l’accuse d’insultes, de calomnie et de diffamation contre un responsable judiciaire et d’usurpation du métier de journaliste, relaie Al Akhbar. Le récidiviste aurait diffusé, lundi 3 décembre, une vidéo dans laquelle il proférait de graves accusations contre un juge du tribunal de première instance de Fkih Ben Salah.