Grève des étudiants en médecine: l’Institution du médiateur du Royaume, nouveau facilitateur pour désamorcer la crise

Mohamed Benalilou, médiateur du Royaume.

Mohamed Benalilou, médiateur du Royaume. DR

Le médiateur du Royaume effectuera une médiation pour essayer de mettre fin à la grève des étudiants en médecine et pharmacie en vigueur depuis décembre 2023. Une décision prise à l’issue d’une rencontre entre l’institution en charge de la médiation et les représentants de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie.

Le 06/09/2024 à 19h01

Le médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou, jouera les bons offices entre les étudiants grévistes et leur tutelle pour désamorcer la crise qui secoue les facultés de médecine et de pharmacie depuis plus de huit mois. C’est ce qu’a indiqué la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie (CNEMEP) dans une note transmise à ses membres, consultée par Le360.

Cette décision a été actée lors d’une réunion de trois heures qui s’est tenue le jeudi 5 septembre entre les représentants des branches de médecine et de pharmacie et l’institution. Une rencontre au cours de laquelle les différents points du dossier revendicatif ont été présentés en détail, indique la CNEMEP, précisant que «les malentendus diffusés au sujet des revendications ont été corrigés. Le contexte ayant conduit au boycott, ainsi que les raisons ayant contribué à l’aggravation de la situation et à l’exacerbation de la crise ont également été abordés».

D’après la commission, il a été proposé que le médiateur du Royaume effectue «une médiation sérieuse et officielle, respectant toutes les conditions et normes d’une médiation impartiale, sans aucune violation méthodologique, en tant que partie neutre entre les parties concernées, tout en respectant le principe de justice et d’équité, loin de tout agenda politique et impliquant les représentants des étudiants à tous les stades.» Elle se dit également ouverte à un «dialogue sérieux» avec la tutelle et espère «mettre fin au dialogue le plus tôt possible».

Cette réunion s’est déroulée après le boycott, par les étudiants grévistes, de la session de rattrapage des examens du premier semestre qui a démarré le 5 septembre dans les facultés de médecine et de pharmacie du Royaume.

Par Elimane Sembène
Le 06/09/2024 à 19h01

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comme d'habitude quant on voit que le niveau il baisse, au lieu de relever le niveau , on cherche la facilité , c'est quoi? faire quoi,pour contenter les étudiants ? c'est supprimer les concours en les remplaçant par des examens il suffit juste d'avoir la Moyenne ou à 2 points que la Moyenne pour passer quant aux rattrapage aucun pays au Monde ne fait le rattrapage en médecine encore moins le doublage qui signifie la faiblesse du niveau

Non Monsieur. Ces étudiants sont des citoyens et défendent leur avenir. Ils ne font pas grève pour les examens plus faciles, mais pour des choses que tu ignores. Alors abstiens toi d'intervenir quand tu ne sais pas de quoi il s'agit. D'ailleurs ils font aussi grève contre des gens comme toi qui portent des jugements de valeur sans savoir de quoi on parle.

Arrêtez cette démagogie..ce n'est sûrement pas cela que veulent les étudiants en médecine..Au contraire ..ils réclament un encadrement de qualité .alors qu'actuellement une grande partie de leurs profs.sont attirés par mes sirènes des.fac de médecine privées qui ont proliféré ces dernières.années ( tarif à 130000dh par an)...ils réclament de pouvoir faire leurs 7 années de formations au lieu de les.réduire à 6..alors que quand ils se sont engagés dans ces études ..c'était.pour 7 années ..on ne peut pas changer le.nombre d'années en plein milieu de leur cursus

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