De notables progrès ont été enregistrés dans l’enquête sur la disparition en mer de 51 jeunes de la ville d’El Attaouia (province de Kelaât Sraghnan, dans la région Marrakech-Safi), il y a près de 4 semaines, lors d’une tentative d’immigration irrégulière en direction des Îles Canaries.
Selon des sources sécuritaires, les investigations se poursuivent pour faire toute la lumière sur cette affaire, mais elles ont déjà débouché sur des résultats concluants. Ainsi, la police judiciaire de Marrakech, en charge de l’enquête, a pu identifier cinq des présumés organisateurs de cette opération, et deux d’entre eux ont été présentés à la justice fin juin, tandis que les trois autres font l’objet de mandats d’arrêt à l’échelle nationale.
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Les mêmes sources indiquent que les autorités sécuritaires nationales ont activé les canaux de la coopération internationale pour récolter le maximum d’éléments susceptibles de faire avancer l’enquête. Dans ce sens, des prélèvements ADN ont été effectués auprès des familles des disparus pour les intégrer dans les bases de données nationales et internationales des personnes disparues.
En parallèle, les services de la police judiciaire maintiennent le contact avec les familles des disparus, qui ont été reçues par ces services et qui sont constamment tenues au courant de l’évolution de l’enquête. Pour rappel, les 51 jeunes disparus étaient partis, le dimanche 11 juin dernier, des côtes d’Agadir à bord d’un bateau pneumatique, mettant le cap sur les îles Canaries.
