Les premières pluies d'automne, annonceront-elles la fin du cycle de sécheresse au Maroc?

Phase de pousse des cultures.

Phase de pousse des cultures. . DR

Quelques jours seulement nous séparent de la saison d’automne, généralement porteuse des premières pluies. Mais le dérèglement climatique a chamboulé le calendrier pluvial du Maroc qui vit une sévère sécheresse. «Après le soleil, le mauvais temps», espèrent gouvernement, agriculteurs et citoyens.

Le 15/09/2022 à 08h59

Les pluies en automne pourraient-elles étancher la soif de la terre et remplir les barrages dont le niveau de remplissage a rarement été aussi inquiétant? Rien n’est moins sûr. Dans son bulletin du 14 septembre 2022, la Direction générale de la météorologie annonce «quelques gouttes de pluie, ou parfois de faibles pluies éparses», de Tanger à Sidi Ifni.

Mohamed Said Kerrouk, professeur de climatologie à l'Université Hassan II à Casablanca, que Le360 a interrogé, a fait savoir que le régime pluviométrique au Maroc s’organise autour de deux périodes. La première période humide s’étalant de novembre à avril, la période sèche d’avril à novembre.

«Aujourd’hui, nous faisons face à une sécheresse hydrologique qui s’est déclenchée en 2018. Nous souhaitons que la pluie fasse son retour pendant cette saison pour remplir les barrages et restituer le niveau des nappes phréatiques qui est actuellement à la baisse», déclare Mohamed Said Kerrouk.

«La possibilité des précipitations est fort probable, mais le risque d'inondation est grand», explique le climatologue, ajoutant que le régime pluviométrique au Maroc impose toute une vigilance du fait que les pluies automnales s’organisent souvent sous forme d’averses et tombent de façon brutale.

La rationalisation de la gestion de l’eau demeure la meilleure solution pour faire face au stress hydrique. C’est ce que confirme Mohamed Said Kerrouk qui rappelle qu’il ne faut pas commettre les mêmes erreurs quant à l’usage de l’eau.

«La sécheresse au Maroc a commencé en 2018. Les agriculteurs utilisaient l’eau de la même manière que les années ordinaires. Le secteur agricole en 2021 a participé à hauteur de 17,9%, au produit intérieur brut national. Et les Marocains ont continué à consommer l’eau jusqu’à presque épuiser les barrages», poursuit le climatologue, soulignant que si les pluies automnales tardent, la gestion du stress hydrique sera encore plus difficile.

Par Ihssane El Zaar
Le 15/09/2022 à 08h59

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) اللهم اسقي عبادك وبهيمتك وانشر رحمتك ولا تجعلنا من القانتين.امين يا مجيب الدعوات.

Et encore si les salles de théâtres participent à l'épanouissement de notre jeunesse. La plupart sinon l'ensemble de ces édifices ne fonctionnent que rarement,où sont à l'arrêt en attente d'inauguration

Il faut d'abord changer de terminologie coloniale.le beau temps pour nous c'est lorsque il pleuvait.C est absurde que les médias nous annonce le mauvais temps des les premières gouttes alors que nous les attendons depuis des mois voir des années.

Il faut d abord enlever l envasement des barrages le dragage maintenant que les barrages sont à sec deuxio pourquoi laisser l eau se déverser dans l océan, il faut interdire les récoltes qui gaspillent beaucoup d eau comme les pastèques ou avocat et activer les stations de dessalement de l eau et enfin limiter le nombre des golfs et espaces vert arrosés. Même remarque il y a des priorités pourqoui on met des chantiers de construction édifices alors que c est pas urgent comme les théâtres les marinas....

Exact mohamed, des grands théâtres à Agadir, fez alors que les barrages sont vides. Le gouvernement doit allouer les investissements publics vers les besoins de la population ( éducation , santé, désenclavement, accès à l'eau potable et électricité, logement, dessalement..)

Il faut active la construction d'usines de dessalement, c'est urgent, quand je vois qu'on construit des théâtres dans plusieurs villes, je pense que c'est pas prioritaire..!! (Je dit pas qu'il faut pas de lieu de culture, mais une fois que le Maroc sera secure en besoin en eaux! )

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