Le procès des détenus d’Al Hoceima s’est poursuivi ce mardi 31 octobre à Casablanca. Après le groupe Ahamjik, dont l’audience a été reportée au 7 novembre, place a été faite, à partir de 12h30, au groupe dit de Nasser Zefzafi. En tout, ils étaient 32 prévenus à comparaître devant le juge de la Cour d’appel de la capitale économique. L’audience s’est tenue sous haute surveillance, avant de tourner court.
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D’entrée, Nasser Zefzafi s’est mis en colère et a commencé à crier, demandant à ce que les caméras installées dans la salle d’audience soient retirées. «C’est une atteinte à nos droits. On ne sait pas ce qui sera fait de ces images. Je suis en dépression et je ne supporte pas d’être filmé», a hurlé le meneur des événements d’Al Hoceima. La tension était telle que le juge a décidé d’expulser Zefzafi de l’audience. Par solidarité, les 31 autres détenus ont également demandé à quitter la salle.
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C’est donc en leur absence que le juge a décidé de reporter le procès au 7 novembre 2017. La demande de liberté provisoire sera, au même titre que pour le groupe Ahamjik, tranchée jeudi prochain.
Rappelons que, début octobre, la Cour d’appel de Casablanca a autorisé la SNRT à filmer les différentes étapes du déroulement du procès lié aux événements d’Al Hoceïma. La mesure, prise à des fins d'objectivité et d'archives, se veut un moyen de garantir la transparence et le bon déroulement de toutes les phases de ce procès.
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