Organisée en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), la session inaugurale de cette 3ème conférence a été présidée par Khaid Aït Taleb, en présence de quelque 120 représentants d’autres pays et d’organisations internationales et régionales.
Les participants ont entamé la réunion par l’examen des moyens d’assurer les droits de la santé aux réfugiés et aux migrants dans le monde. Le ministre de la Santé a rappelé que «le Maroc, grâce aux orientations du roi Mohammed VI, a réalisé d’importantes avancées en matière de santé au profit des réfugiés et des migrants», soulignant que «la santé de ces derniers se répercute sur la société».
Et de poursuivre: «La maladie ne connaît ni ethnie, ni pays, ni réfugié, ni migrant, ni frontière. Nous considérons que la santé des migrants et celle des réfugiés constitue la santé de tout un pays.»
Selon les dernières statistiques disponibles du Haut-commissariat des réfugiés au Maroc (HCR), le pays compte 18.877 réfugiés et demandeurs d’asile à fin février 2023. Le nombre des réfugiés en particulier s’est établi à 9.866 à cette date.
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Pour rappel, le Maroc a régularisé, entre 2016 et 2018, quelque 50.000 sans-papiers, en particulier des ressortissants d’Afrique subsaharienne. Le Maroc est doté d’un dispositif législatif qui assure l’intégration sociale des réfugiés et des migrants en leur offrant la couverture sociale, l’école pour leurs enfants et à être embauchés.