La chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Rabat a condamné, mercredi soir, un ancien fonctionnaire poursuivi pour le meurtre de son fils.
D’après le quotidien Al Akhbar du 25 avril, cette affaire tragique remonte à novembre dernier, lorsque la commune de Hssaine (Salé) a été bouleversée par un meurtre commis dans le quartier d’El Karia. Un jeune homme né en 1996 a été tué sur le coup par son père, qui l’a poignardé à plusieurs reprises.
Le meurtrier, né en 1971, aurait manifesté son désespoir en tentant de se suicider après le meurtre et lors de son arrestation par la police et la protection civile, arrivées rapidement sur les lieux. Ses blessures légères ont nécessité des soins urgents avant son transfert pour interrogatoire.
L’enquête a révélé que la victime (28 ans), aux prises avec une consommation occasionnelle de drogue, était source de troubles constants pour sa famille et le voisinage, suscitant de nombreuses plaintes quotidiennes à son père. Malgré ses efforts pour le ramener à la raison, le père, submergé par la colère, a commis l’irréparable en tuant son fils avec un grand couteau alors que ce dernier était en prière, entraînant une mort immédiate.
Après avoir tenté une première fois de se suicider, le père a téléphoné à son autre fils, l’aîné de la famille, pour l’informer du crime qu’il venait de commettre. D’après les sources d’Al Akhbar, c’est ce dernier qui a immédiatement téléphoné à la police.
Présenté devant le procureur général près la Cour d’appel de Rabat dans les premières heures qui ont suivi le crime, le meurtrier a été immédiatement accusé de meurtre volontaire, avec préméditation et guet-apens.
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