Stress hydrique: le Bouregreg quasiment à sec

Un bateau échoué sur la terre craquelée dans la zone de Bahia (Bay) Cohana du lac Titicaca, partagé par la Bolivie et le Pérou, le 22 septembre 2023.. AFP or licensors

Revue de presseConséquence du déficit pluviométrique qui frappe le Maroc depuis deux ans, les différents bassins hydrauliques enregistrent une baisse spectaculaire de leurs réserves en eau. Celui du Bouregreg n’est pas épargné. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 12/01/2024 à 22h58

Le spectre de la sècheresse menace de grands fleuves du Maroc et à leur tête l’oued Bouregreg, impactant les zones environnantes, confrontées à un assèchement alarmant. Les différents bassins hydrauliques du royaume connaissent une situation critique en raison de la faiblesse des précipitations, rapporte Al Akhbar du week-end (13 et 14 janvier).

L’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia a enregistré durant la dernière période une baisse importante du débit de l’un des plus grands fleuves du Maroc à cause de l’épuisement de nombreuses sources qui l’alimentaient. Ainsi, l’enregistrement d’un déficit hydrique de 52% par rapport à l’année dernière a fortement impacté les réserves en eau des barrages.

C’est ainsi que le barrage de Tamesna, qui alimente en eau potable le centre d’El Gara et de Ben Ahmed, a enregistré un déficit de 50% tandis que le barrage de Sidi Mohammed ben Abdallah, qui fournit 70% des besoins de la zone côtière allant de Salé au grand Casablanca, a enregistré un déficit de 94%.

La sphère d’influence de l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia s’étend sur plus de 20.000 km2, soit près de 3% du territoire national. Elle couvre le bassin du Bouregreg, le bassin des oueds côtiers et le plateau de la Chaouia, soit sur une étendue allant de Sidi Kacem à Berrechid. Cette région abrite 8,7 millions d’habitants et atteindra selon les prévisions 13,2 millions habitants à l’horizon 2050.

Le quotidien Al Akhbar souligne que cette région concentre 68% de la production industrielle nationale. D’après l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg, les eaux de surface sont estimées à 869 millions m3 par an et les eaux souterraines à 86 millions m3.

Mais ces ressources en eau demeurent très limitées et leur distribution géographique déséquilibrée puisque la part d’eau par habitant et par an ne dépasse pas 109 m3. Encore faut-il préciser que ces réserves sont confrontées à d’autres contraintes comme l’exploitation excessive des nappes phréatiques et la dégradation de la qualité de l’eau en raison de la pollution domestique et industrielle.

Par Hassan Benadad
Le 12/01/2024 à 22h58

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Il faut que songe a emigrer , Car la region de casa va devenir une région au climat sahara

Depuis les années 1970, on entendait que l Afrique du Nord traversera une grande sécheresse. Nous y somme maintenant. L adage dit : Un homme en vaut deux.

Ce que la nature a créé depuis les origine des temps, le politique l’a détruit en une décade. Bientôt, la revanche de la nature.

Quand on consulte les cartes des précipitations dans le monde ces derniers mois on ne peut qu'être scandalisé. L'hémisphère Nord pourtant en plein hiver est quasiment sec la plupart du temps et quand il pleut c'est souvent au dessus des océans. Alors qu'au sud il pleut plus souvent sur les terres malgré le fait qu'il y a plus de surfaces terrestres au nord qu'au sud et que là bas ils sont en plein été.

C'est plus question de mauvaise gestion que de sécheresse.

5% pas 3%

Mais les golfs sont bien verts....a quand une usine de dessalement par ville côtière, ainsi que les hôtels..cela existe a Maurice.. Caraïbes....

Il faut investir dans les centrales solaires et megas stations de dessalement d'eau de mer pour produire et être auto suffisant en eau potable et envisager par la suite de reboiser avec des arbres resistants à la sécheresse le Sahara ainsi que déverser l'eau potable produite par les stations de dessalement dans les barrages du pays. C'est vital

Le desert du sahara ne cesse de s etendre vers l afrique du nord il ne faut pas s etonner c est le cours habituel de l avance du sahara

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