Tanger: mise en échec d’une grande tentative d’immigration clandestine

Une embarcation en mer avec des migrants à bord. (Photo d'illustration)

Revue de presseUne tentative collective d’immigration clandestine à partir des côtes de Tanger a été mise en échec, vendredi 27 décembre, par les services de sécurité de la wilaya de sûreté de la ville. Une revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 29/12/2024 à 20h35

Les services de la wilaya de la sûreté de Tanger ont déjoué, vendredi dernier, l’une des plus grandes tentatives collectives d’immigration clandestine, en interpellant 55 individus et en procédant à la saisie de 4 bateaux pneumatiques. Les candidats à la traversée, composés de Marocains et de Subsahariens, étaient hébergés dans une maison située dans le quartier Azzahra, rapporte Al Akhbar du lundi 30 décembre.

Les individus arrêtés ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Des sources proches de l’enquête soulignent que ces migrants clandestins étaient enrôlés par des réseaux d’immigration illégale, qui attendaient la veille du Nouvel An pour tenter de passer de l’autre côté de la rive.

Les passeurs cherchaient à profiter de l’état de mobilisation des pays européens contre les attentats terroristes durant cette période de fin d’année pour tenter de traverser la mer Méditerranée.

Les mêmes sources indiquent que ces réseaux préfèrent opérer à partir du littoral tangérois, en raison de sa position stratégique surplombant le détroit de Gibraltar et proche des côtes espagnoles. Les côtes de Tanger, qui s’étendent sur la mer Méditerranée, notamment à Achkar et Boubanna, sont particulièrement prisées par les passeurs en raison de leur immense étendue, relaie Al Akhbar.

D’autres candidats à l’immigration clandestine tentent de se cacher dans des camions embarquant vers l’Europe via le port de Tanger Med ou le port de Tanger Ville. Quant aux passeurs, ils exploitent les forêts entourant Tanger comme des cachettes provisoires pour les candidats à l’immigration clandestine, en attendant l’occasion de passer à l’acte.

Par Hassan Benadad
Le 29/12/2024 à 20h35