«Pas un seul des arguments avancés à ce sujet n'a le moindre degré de réalité»: c'est la réponse sans appel que vient de donner sur Facebook, ce lundi 27 juin 2022, le fondateur et directeur jusqu'en 2014 du festival des Musiques sacrées de Fès, à sa condamnation le 21 juin dernier à une peine de prison d’un an ferme pour «dilapidation de deniers publics».
«Je sais une chose de manière certaine, ma probité est entière. Elle fut prouvée lorsque j'ai quitté le Festival des musiques sacrées en 2014 avec un quitus global et sans réserve signé lors de l'Assemblée générale du 25 novembre 2015 par le président, le secrétaire général et le commissaire aux comptes de la Fondation qui en assurait l'organisation», a expliqué Faouzi Skali, qui a décidé d'interjeter appel de ce verdict.
L’ex-directeur du festival de Fès des Musiques sacrées a ajouté que ce n'est qu'après son départ, plusieurs années plus tard, que s'est produit le scandale qui a conduit à la situation où cette Fondation qu'il a présidée se trouve aujourd'hui.
«Je ne suis donc tout simplement pas concerné. Je ne veux même pas savoir quelles sont les raisons qui ont pu pousser à m'accoler cette image. Certes, personne ne me reproche ici d'avoir procédé à un enrichissement personnel. Ma boussole dans la vie est ma passion pour la culture, les idées et la spiritualité que je cherche à partager avec mes proches et tous ceux qui s'inscrivent dans cette quête de l'essentiel», regrette-t-il dans ce post sur Facebook.
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«Quant à ceux qui veulent tout tirer vers le bas, à ceux-là je dis seulement: vous ne m'enlèverez pas, en dépit de tous les efforts déployés dans ce sens, aujourd'hui ou plus tard, ma sérénité, ni n'obtiendrez ma haine», martèle-t-il encore.
D’anciens et actuels responsables de la Fondation Esprit de Fès ainsi que des fournisseurs ayant précédemment obtenu des contrats avec le Festival de Fès sont également poursuivis dans cette affaire de détournements et de dilapidation de fonds.
Des poursuites judiciaires avaient été déclenchées, après une plainte qui avait été déposée auprès du Procureur général du Roi, portant de graves accusations contre Abderrafie Zouiten, également ancien directeur de ce festival, ainsi que d'autres protagonistes.