Voici pourquoi les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie seront en sit-in ce mardi, devant le Parlement

Les étudiants de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca en sit-in, le 28 juin 2022.

Les étudiants de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca en sit-in, le 28 juin 2022. . Adil Gadrouz / Le360

La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie a annoncé la tenue d’un sit-in à Rabat demain, mardi 5 juillet 2022, accompagné d’un mouvement de grève et de boycott des cours magistraux, des stages hospitaliers et des permanences.

Le 04/07/2022 à 12h09

Dans un communiqué, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie annonce l’organisation d’un sit-in devant le Parlement demain, mardi 5 juillet 2022, et appelle les futurs médecins à boycotter les cours magistraux, les stages hospitaliers et les permanences.

La Commission nationale des étudiants en médecine explique que ce sit-in et ce mouvement de boycott s’inscrivent dans le cadre de la continuité de ses appels pour une meilleure qualité de formation.

Les étudiants en médecine dans toutes les universités au Maroc ont observé, mardi 28 juin 2022, des sit-in afin de protester contre les réformes annoncées par le ministère de l'Enseignement supérieur, telles que la réduction de la durée de formation des médecins généralistes à six ans au lieu de sept ans, et l’augmentation des effectifs de 20%.

Ces réformes seront, d’après eux, mises en œuvre de «manière précipitée et non concertée». Ces étudiants ont aussi fustigé un «cursus chaotique» et une «qualité de formation non satisfaisante», ainsi que d’autres «dysfonctionnements dans leur cycle d’études».

Ils ont également pointé du doigt le retard de publication du cahier de charges pédagogique encadrant le troisième cycle des études de médecine, l'encombrement alarmant dans les différents services hospitaliers (allant jusqu’à 80 étudiants par service) et la faiblesse des moyens et des budgets alloués à leur formation. 

Par Hajar Kharroubi
Le 04/07/2022 à 12h09

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Le Maroc a besoin de médecins toutes spécialités confondues. Alors une augmentation de 20% serait insuffisante C'est un peu bizarre que les étudiants soient contre une formation en six ans seulement. Imaginons l'inverse, on crierait au secours, personne ne serait d'accord.

tant que nos futurs"médecins"toutes spécialités confondues sont encore de"petites dents"on entendra de tels pieux slogans,mais une fois leur formation terminées et devenus de"longues dents"ils deviendront cupides et voraces comme leurs aîné(e)s et ne chercheront que leurs intérêts pécunier à quelques exceptions prés

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