L'incroyable parcours des Lions de l'Atlas à la Coupe du monde 2022 a ébloui plus d’un. Les poulains de Walid Regragui ont déjoué tous les pronostics, atteignant les demi-finales de la grand-messe du ballon rond. Une performance inédite évoquée ce matin lors des travaux du Forum économique mondial.
En réponse à une question posée par Klaus Schwab, président du Forum, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a estimé que cet exploit n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat de longues années d’efforts et d’investissements, notamment dans la formation, et d’un travail de supervision suivi par le roi Mohammed VI depuis le début.
«Au Maroc, nous avons des écoles de formation que nous avons professionnalisées», a rappelé le chef du gouvernement, citant l’exemple de l’Académie Mohammed VI. Véritable vivier de talents, cette structure d’excellence a permis de préparer des joueurs professionnels de haut niveau, a-t-il fait observer.
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Akhannouch a ajouté que le onze national a incarné plusieurs valeurs tout au long de la compétition, telles que l’esprit d’équipe, la solidarité et l’attachement à la famille. Des valeurs que toutes les entreprises économiques et les Etats veulent partager, a-t-il signalé.
Et de noter: «Nos joueurs étaient engagés et voulaient réussir. Ils étaient aussi à l’écoute de ce qui se passait dans les tribunes, mais aussi dans leurs pays. (...) C’était un grand moment pour le Maroc.»
Pour rappel, le chef du gouvernement prend part aux travaux du Forum économique mondial, organisé à Davos, en Suisse, à la tête d’une délégation comprenant le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, et le directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, Ali Seddiki.
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Ce Forum connaît la participation de plus de 2.500 leaders, acteurs publics, dirigeants de grandes entreprises et responsables d’organisations internationales et non gouvernementales. Plus de 50 chefs d’État et de gouvernement sont également présents à cette édition marquée par de nombreux enjeux géopolitiques, économiques et sociaux.
Les débats de l’édition de cette année, placée sous le thème «La coopération dans un monde fragmenté», s’articulent notamment autour de l’inflation, des dangers de la récession, de la transition énergétique, des enjeux climatiques et de l’avenir des économies en développement.
