Les stades de Tanger, Rabat et Marrakech se doteront de systèmes d’arrosage par les eaux usées

Le Grand stade de Tanger vu du ciel.

Les stades de football de Tanger, Rabat et Marrakech se doteront de systèmes de traitement et de réutilisation des eaux épurées pour l’arrosage des pelouses sportives et des espaces verts. D’un coût de 1,5 million de dirhams, les études techniques de la réalisation de ce projet seront prochainement lancées.

Le 24/04/2023 à 19h37

Les stades marocains de football se mettent au vert. La Société nationale de réalisation et de gestion des stades (SONARGES) vient de lancer un appel d’offres pour les prestations d’études techniques et de suivi des travaux de réalisation des installations de traitement et de réutilisation des eaux épurées pour l’arrosage des pelouses sportives et des espaces verts.

Ces installations seront placées au niveau de trois stades, à savoir le Grand stade de Tanger, le Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat et le Grand stade de Marrakech. Le coût global des études est estimé à 1,5 million de dirhams, précise le cahier des prescriptions spéciales (CPS) relatif à l’appel d’offres, consulté par Le360.

Précisément, ces études porteront sur l’état des lieux, l’étude environnementale de chaque stade, l’analyse des eaux épurées à partir des points de piquage de chaque station d’épuration, ainsi que l’examen et l’analyse de la composition physico-chimique des pelouses sportives.

Le prestataire devra également réaliser un benchmark et présenter les résultats des études similaires et des recommandations concernant l’utilisation des eaux épurées pour l’arrosage des pelouses de football à gazon naturel.

Pour chaque stade, SONARGES prévoit de mettre en place une bâche de stockage et d’homogénéisation des eaux épurées, d’une centrale de traitement de ces eaux ainsi que d’une bâche de distribution des eaux traitée vers les autres bâches à eau existantes.

Ce projet contribuera à la préservation des ressources hydriques en rationalisant la consommation des trois stades en eau potable. Les nouveaux systèmes permettront également de réduire de manière significative les coûts d’entretien de ces complexes sportifs.

Par Lina Ibriz
Le 24/04/2023 à 19h37