L’acteur américain Matt Dillon animera une leçon de cinéma dans le cadre de la section «Conversation with» de la 20ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), ce mardi 28 novembre au Palais des congrès de la ville ocre. Mais déjà, hier lundi, sur le tapis rouge, avant d’assister à la projection de gala de «Memory» du réalisateur mexicain Peter Franco, avec à l’affiche Jessica Chastain, Peter Sarsgaard et Jessica Harper, la star hollywoodienne a exprimé tout son respect pour le FIFM.
«C’est un festival incroyable et très relaxant. C’est une vitrine pour des réalisateurs talentueux du monde entier», a affirmé celui qui est également réalisateur, avant de rappeler qu’il s’agit de sa quatrième participation à cette grand-messe internationale du 7ème art. «J’allais être présent à son lancement en 2001, mais j’étais en pleine préparation de mon film, et finalement, je l’ai présenté en 2002 ici même à Marrakech», se souvient-il.
À son tour, Adil Fadili, dont le film «Mon père n’est pas mort» a été projeté dans la section «Panorama du cinéma marocain», également hier lundi, en présence de plusieurs acteurs du film, a déclaré que le FIFM représente beaucoup pour lui.
«J’ai participé plusieurs fois au Festival de Marrakech: avec mon court métrage “Vie courte” et également en tant que membre du jury. C’était mon rêve d’être ici au festival avec mon film. Grâce à Dieu, ça a coïncidé avec la 20ème édition, et pour moi c’est un chiffre important car il prouve la continuité de ce festival», a t-il souligné.
Lire aussi : FIFM 2023. Jessica Chastain: «Ce qui me charme au Maroc»
Pour sa part, Abdenbi El Beniwi, qui joué dans le film d’Adil Fadili, a exprimé sa joie d’avoir pris part à cette production. «Travailler avec Adil Fadili, c’est extraordinaire. C’est un réalisateur auquel on ne peut que faire confiance. On est sûr que le bon résultat sera au rendez-vous. Le film a pris un peu de temps, mais cela en valait la peine», a-t-il témoigné.
Et l’acteur de rappeler que «Mon père n’est pas mort» a décroché 6 prix au Festival national du film de Tanger, dont le Grand prix. «Ce genre d’œuvres est un joyau qui viendra s’ajouter à la cinémathèque marocaine.»