La loi de finances 2025 est passée. Le texte a été promulgué et publié au Bulletin officiel. Dans son article, il est prévu la création de 28.906 postes budgétaires, au titre du budget général. 28.406 de ces postes concernent les ministères et institutions publiques. «C’est le ministère de l’Intérieur, avec 7.744 postes, qui sera le premier recruteur de l’État, devant celui de la Santé et de la Protection sociale (6.500 postes) et l’administration de la Défense nationale (5.792)», souligne le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 23 décembre.
Selon l’article 51 de la LF 2025, le montant des crédits ouverts pour l’année budgétaire 2025, au titre des dépenses des comptes spéciaux du Trésor, est fixé à la somme de 162,5 milliards de dirhams. L’analyse de la structure de ces comptes en 2024 fait ressortir un nombre important des comptes d’affection spéciale (56 sur 69 CST), contre un total de 45 sur 97 en 2005.
Le texte prévoit également une suppression des droits d’importation, durant toute l’année prochaine, sur les animaux domestiques vivants, des espèces bovine, ovine, caprine et camélidé dans la limite d’un contingent fixé, respectivement, à 150.000, 700.000, 20.000 et 15.000 têtes. «C’est l’une des conséquences de la sécheresse qui sévit dans le Royaume depuis plusieurs années et qui risque encore de se reproduire cette année», explique le quotidien.
Les petites vaches reproductrices et les génisses dans la limite d’un contingent de 20.000 têtes pour chaque catégorie, sont également concernées, en plus des viandes et abats frais ou réfrigérés des animaux domestiques des espèces bovine, ovine, caprine et camélidé, dans la limite d’un contingent de 40.000 tonnes.
Pour ce qui est de l’impôt sur le revenu, il y a lieu de rappeler que des amendements au Parlement avaient porté sur la soumission des gains provenant de jeux de hasard en ligne d’origine étrangère, payés par des entreprises étrangères, à l’impôt sur le revenu (IR) via une retenue à la source fixée à 30%. Il est aussi question de l’instauration d’une contribution de solidarité spécifique de 2% qui sera également imposée aux personnes résidant au Maroc encaissant ces gains.
«Le Maroc déroule le tapis rouge pour la FIFA, sur la route de la co-organisation de la Coupe du monde de football 2030. De plus, le Royaume ouvre grandement les portes à l’instance du football mondial, pour faire du Maroc sa base régionale», note Les Inspirations Eco. Il est ainsi proposé d’instituer un régime d’incitation fiscale en faveur des représentations de la FIFA au Maroc, au titre de toutes leurs activités et opérations réalisées conformément à ses statuts. À ce titre, il est proposé d’accorder à la FIFA, au Maroc, l’exonération totale permanente de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur les revenus salariaux, de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits d’enregistrement et de timbre.