Marché de gros de Casablanca: en infographies, voici l’évolution des prix au cours des deux dernières semaines

Des tomates cérises exposées au marché de gros des fruits et légumes de Casablanca.

Entre le 18 et le 31 janvier, les prix des légumes, fruits et viandes ont maintenu une certaine stabilité au marché de gros aux abbatoirs de Casablanca, avec des variations relativement mineures. La tendance est majoritairement orientée à la baisse. Round-up.

Le 02/02/2024 à 15h55

Au cours des deux dernières semaines, une tendance générale à la stabilité a été observée au niveau des prix des légumes et fruits vendus au marché de gros de Casablanca, avec quelques ajustements mineurs à la baisse.

Plus précisément, les tomates ont vu leur coût se contracter légèrement, la fourchette tarifaire s’établissant entre 1,3 et 2,8 dirhams le kilogramme du 25 au 31 janvier, contre 1,5 à 3,5 dirhams au cours de la semaine précédente (18-24 janvier). Parallèlement, les courges ont conservé leur prix à un niveau stable entre 2,5 et 6 dirhams le kilogramme sur les deux semaines, selon les données fournies par Casa Prestations.

En ce qui concerne les carottes, une baisse du prix minimum a été enregistrée, de 1,5 à 1,3 dirham le kilogramme. Idem pour le prix maximum qui est passé de 3,5 à 2,5 dirhams. Les oignons ont, quant à eux, conservé un prix stable entre 4 et 6 dirhams le kilogramme pour les deux dernières semaines. S’agissant des pommes de terre, si le prix maximum a légèrement fléchi à 3,7 dirhams au kilogramme, contre 4 dirhams auparavant, le prix minimum est resté inchangé à 2,5 dirhams.

Les choux-fleurs affichent une baisse de leur prix maximum de 2,8 à 2,3 dirhams le kilogramme, alors que le minimum est passé de 1,2 à 1 dirham. Le prix des choux blancs est lui resté invariable, se négociant toujours entre 1,5 et 2,5 dirhams le kilogramme.

Une toute légère hausse a été observée pour les courgettes, avec un prix minimum passant de 1,2 à 1,3 dirham le kilogramme et un prix maximum passant de 2 à 2,3 dirhams le kilogramme. Idem pour les concombres, dont le prix maximum est passé de 6 à 6,5 dirhams, mais sans changement au niveau du prix minimum, qui se chiffre à 4 dirhams. Les aubergines ont connu une baisse du prix maximum de 3 à 2,8 dirhams par kilogramme, le prix minimum restant à 1,5 dirham.

Evolution des prix des légumes entre le 18 et le 31 janvier.

Les avocats ont maintenu leur fourchette de prix entre 13 et 22 dirhams le kilogramme, de même que les bananes importées, dont le kilo se vend toujours entre 10 et 15 dirhams. Les bananes locales ont suivi cette tendance, conservant leur fourchette de prix entre 4,5 et 7,5 dirhams. Quant aux oranges, leur prix maximum est resté inchangé à 6 dirhams, tandis que le minimum est passé de 3,5 à 4 dirhams le kilogramme. Les fraises n’ont subi aucune modification de prix, se maintenant entre 10 et 15 dirhams.

Au niveau des pommes, les locales ont gardé leur prix inchangé entre 6 et 9 dirhams, tandis que celles importées ont vu leur prix maximum faiblement augmenter de 20 à 21 dirhams et leur prix minimum de 11 à 12 dirhams le kilogramme.

Concernant les viandes rouges, le prix minimum de la viande bovine est passé de 72 à 71 dirhams le kilogramme et le maximum de 74 à 75 dirhams. La viande ovine a, elle, vu son prix minimum diminuer de 95 à 90 dirhams le kilogramme et son prix maximum de 96 à 93 dirhams.

Evolution des prix des fruits et des viandes du 18 au 31 janvier.
Par Hajar Kharroubi
Le 02/02/2024 à 15h55

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La baisse de prix ramène plus de stabilité sociale intérieur et la.modération pour le panier marocain Alors que banque mondial nous exige de vendre tout pour ramener les devises et payer une dette du Maroc en $ d'un montant préocuppant et plutot élevé pour la.capacité du remboursement di maroc.

Mauritanie des 4 millions d’habitants ne retient que 10% de ces exportations. Le reste, transite la Mauritanie pour les autres pays du Sahel. Les meilleures qualités des produits agricoles sont destinées aux marchés européens et les qualités du second choix étaient supposées approvisionner les marchés locaux. Sauf que ses produit de second choix se vendaient en Mauritanie et aux autres pays du Sahel, conséquence, les pénuries des marchés locaux sont inéluctables, d’où une mafia locale joue sur l’offre et la demande pour se remplir les poches, privant le consommateur marocain des produits de ses terres. Le Maroc Vert doit nourrir les marocains a d’abord et exporter les surplus et non l’inverse.

Ce n’est que le début. Le marché des satellites octroyé à Israël au lieu de la France, n’arrange pas les choses pour le Maroc Vert. L’Europe et la France en général, sous la pression de leurs agriculteurs, vont prendre des mesures pour protéger leurs agriculteurs du dumping des produits agricoles marocains qui sont produits à des coups très bas. La France, l’Europe et la Mauritanie vont créer un surplus des produits agricoles que le Maroc Vert ne peut s’en débarrasser. Inonder les marchés locaux de ces produits ne peut que baisser les prix.

Pourquoi devrions-nous, nous en plaindre. Cette séquence révéle que la trés faible diminution des exportations a des répercussions bénéfiques importantes sur le marché intérieur. Voyez comme que la diminution de l'export vers le trés petit marché mauritanien (4 millions d'habitants) impacte les prix! Le gouvernement doit mettre le holà. Il faut des quotas à l'exportation. Une petite diminution des exportations, en échange du bien être populaire. Pourquoi s'en priver. Ce serait un geste salutaire du gouvernement Akhannouch, lui qui est bousculé de toute part. Surtout concernant les prix du carburant.

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