Bonne nouvelle pour les consommateurs, mais aussi pour les industriels et potentiels investisseurs. Les tarifs de l’électricité vont baisser, et ce pour les trois prochaines années.
«Après un long processus de deux ans et des consultations approfondies avec les acteurs du secteur de l’électricité, l’Agence nationale de réglementation de l’électricité (ANRE) vient de prendre une décision majeure impactant les tarifs d’utilisation du réseau national de transport d’électricité (TURT) et les services du système (TSS) pour les trois prochaines années (2024-2027)», lit-on dans les colonnes du magazine L’Observateur du Maroc et d’Afrique.
Cette décision permettra une baisse significative des tarifs, offrant ainsi une perspective réjouissante pour les consommateurs. La nouvelle tarification, fixée à 6,39 centimes par kilowattheure pour le TURT et 6,35 centimes par kilowattheure pour le TSS en 2024, entraînera une réduction moyenne d’environ 38% par rapport aux tarifs de 2023.
«Pour l’ANRE, cette initiative garantit le maintien de coûts raisonnables pour le réseau de transport, se traduisant par une diminution des factures pour les clients, en particulier ceux du marché libre. Cette mesure vise à renforcer aussi la compétitivité de l’économie nationale et à attirer davantage d’investisseurs», indique L’Observateur du Maroc et d’Afrique.
Cette décision, basée sur une méthodologie «rigoureuse» adoptée en décembre 2022, représente le premier cadre tarifaire indépendant et transparent conforme à la loi numéro 48.15 régissant le secteur de l’électricité. L’ANRE souligne que cette régulation contribuera à garantir un accès équitable, transparent et non discriminatoire au réseau national de transport d’électricité.
«Les raisons de cette baisse significative sont multiples, allant de l’évolution des infrastructures de transport d’électricité à l’amélioration du marché européen de l’électricité et du marché du gaz naturel. L’efficacité des liaisons électriques a également joué un rôle essentiel en limitant le recours aux moyens de flexibilité», explique l’hebdomadaire.