C’est durant l’ère Chadli Bendjedid (1979-1992) que la dérégulation économique et l’ouverture partielle du marché laissent éclore de nouveaux vastes réseaux d’enrichissement illicite. La loi de 1983 sur la cession des biens de l’État permet à des initiés– généraux influents, barons du régime et cadres de l’État– d’acquérir à vil prix des actifs publics venant s’ajouter aux actifs pétroliers détournés et aux commissions occultes. La corruption se généralise et les biens mal acquis aussi.
Si bien que l’ex-ministre algérien du Commerce (1989-1991), Smaïl Goumeziane, a pu révéler: «le commerce extérieur du pays serait entre les mains de dix à quinze personnes sous Chadli» («Économie algérienne: enjeux et perspectives», intervention au séminaire du CIPA à Paris le 27/04/2000). Une curée.
Et Abdelhamid Brahimi, premier ministre (1984-1988): «la prédation est la norme». Il estime surtout qu’environ «26 milliards USD ont été détournés par la corruption sous Chadli» («Aux origines de la tragédie algérienne (1958-2000). Témoignage sur Hizb França», Éditions Hoggar, 2000). Un chiffre vertigineux, proche du montant de la dette extérieure du pays à l’époque.
Cette corruption que des politologues algériens estiment qu’elle n’est «ni accidentelle ni sectorielle», mais «dès l’indépendance en 1962 un système de gouvernement» (Mohammed Hachemaoui). Ou bien: «la corruption est devenue l’institution la plus stable» (Rachid Tlemçani), largement tolérée en échange de loyautés politiques.
Le «cabinet noir» de Chadli Bendjedid et l’accumulation de richesses
Autour de Larbi Belkheir (directeur du cabinet de la présidence et ami intime de Bendjedid), le cabinet noir est composé du clan militaire qui a porté au pouvoir Chadli Bendjedid. Ce centre de pilotage du régime militaire a instauré un système qui prélève 10-15% sur chaque grand marché international (importations, hydrocarbures, armement), alimentant des caisses noires personnelles. Des avoirs perçus directement ou placés ultérieurement sur des comptes numérotés offshore ou réinvestis dans des hôtels, immeubles, grandes résidences de luxe ou sociétés à l’étranger.
Tout commence par la liquidation du clan antérieur. On poursuivit d’abord quelques lampistes, puis des figures de haut rang furent éclaboussées (Ahmed Benchérif, Abdelaziz Bouteflika, Mohamed Salah Yahiaoui, etc.), avant que la plupart des procédures ne soient étouffées. L’historien Benjamin Stora note qu’alors «la corruption atteint des proportions inégalées» et que «le système des commissions occultes versées par des firmes étrangères désireuses de s’implanter en Algérie s’est développé à grande échelle» («Histoire de l’Algérie indépendante», La Découverte, 2001). L’arrivée aux affaires du cabinet noir s’illustre dans le «cas» Messaoud Zéghar. Cet homme d’affaires richissime, proche de l’ancien pouvoir de Boumediene, mais jugé incontrôlable par Chadli, fut arrêté en 1983 sur ordre de Larbi Belkheir. Incarcéré et torturé pendant 34 mois, Zéghar en ressort blanchi des accusations, mais délesté de sa colossale fortune estimée à 2 milliards de dollars. Cette spoliation organisée d’un outsider fortuné servit à éliminer l’ancienne équipe et redistribuer les richesses au profit du nouveau clan au pouvoir.
Les principaux militaires impliqués d’après les feuilletons judiciaires
Kasdi Merbah, colonel et directeur de la Sécurité militaire (SM) en 1978-1979, c’est-à-dire le chef des services de renseignement et de la police politique algérienne. Cet ancien bras droit de Boumediene en matière de sécurité voit dans l’ascension de Chadli une opportunité personnelle. Il est considéré comme un maillon essentiel dans le modus operandi des détournements et du blanchiment. Avec son acolyte Larbi Belkheir, ils maintiendront la rente pétrolière et les dessous-de-table dans la logique du pouvoir, et l’appareil sécuritaire sous leur contrôle.
Mostefa Beloucif, colonel de l’ANP, officier supérieur ayant servi sous les ordres de Chadli durant les années 1960-70, il devint un ami intime du président et sera nommé secrétaire général du ministère de la Défense, en remplacement de Merbah lui-même.
Rachid Benyelles, colonel de la marine nationale en 1979, il est le commandant en second de la marine algérienne et occupe des fonctions à l’état-major central. Rachid Benyelles est également membre du Comité central du FLN à l’époque. Son rôle fut d’organiser le ralliement des officiers au choix de Chadli, en leur proposant de l’argent sonnant et trébuchant, et des accords, avec les gros poissons, sur la manne à détourner. Il occupera sous Chadli des postes de premier plan (chef d’état-major de la Marine, puis secrétaire général de la Défense et même ministre par la suite).
Abdallah Belhouchet, un officier de la vieille garde, promu colonel en même temps que Chadli en 1969, et son aîné de cinq ans. Son nom a un temps circulé comme possible successeur étant donné son ancienneté, mais il s’est désisté lors des tractations sur les parts de corruption, renonçant à ses propres ambitions pour laisser la voie libre au candidat de compromis. Chadli saura le récompenser plus tard: Belhouchet sera promu général-major en 1984 et deviendra chef d’état-major de l’ANP en 1986.
D’autres colonels influents ont pointé sous le chadlisme, en sourdine, et profité du nouvel élan de corruption enclenché. Parmi eux, de grands corrompus dont les fortunes amassées aujourd’hui sont légendaires: Mohamed Attaïlia, Khaled Nezzar, Hocine Benmaalem, Abdelmalek Guenaïzia, qui seront tous promus généraux dans les années suivant l’accession de Chadli.
La famille de Chadli Bendjedid
Un véritable «clan Chadli» s’est formé, bénéficiant de nominations stratégiques et de passe-droits et servant la bonne cause. Khelifa Bendjedid, frère du président, a ainsi été wali (préfet) pendant de longues années dans d’importantes wilayas, contrôlant des budgets considérables. Un autre frère, H’Zem Bendjedid, a purement et simplement accaparé à Annaba un hôtel, des terrains, des fonds de commerce et plusieurs logements sociaux grâce à son statut de «frère du président». Le gendre de Chadli, Kaddour Lahouel, a fait la pluie et le beau temps dans la nouvelle wilaya de Tipaza, où il fut placé à un poste lui permettant d’exercer un pouvoir discrétionnaire sur les affaires et la corruption. Un cousin de Chadli, employé modeste d’Air Algérie, a connu une ascension fulgurante: promu PDG de la compagnie aérienne nationale puis nommé ambassadeur au Venezuela, sans autre mérite apparent que son lien familial. Enfin, la famille de l’épouse du président, Halima Bendjedid, ne fut pas en reste: plusieurs de ses proches ont bénéficié de postes «rentables» dans la fonction publique ou le secteur économique, ainsi que de privilèges indus, et ont constitué le système de prédation. Les décisions d’affectation de marchés, d’octroi de licences ou de privatisations ont été contrôlées au profit du pouvoir.
Hauts fonctionnaires et hommes d’affaires corrompus
Sous Chadli, la corruption ne se limitait plus aux cercles militaires ou familiaux: elle s’est diffusée dans l’appareil civil de l’État et du parti. Déjà au début des années 1980, on constate une prolifération des affaires de malversation impliquant des cadres civils. Par exemple, la fameuse opération mains propres de 1983 a mis en cause des magistrats, des greffiers, des agents de l’administration pénitentiaire pour des faits de concussion ou d’abus de pouvoir. Même si ces procédures furent abandonnées par les fausses enquêtes, elles révélèrent l’existence de grandes fortunes privées inexplicables chez certains serviteurs de l’État.
L’ancien premier ministre Abdelhamid Brahimi évoquait ainsi la «constitution de milliardaires en un temps record par des procédés illicites, aggravant les inégalités sociales» (ibidem). Un cas notable est celui d’Abdelaziz Bouteflika, ancien ministre des Affaires étrangères de Boumediene: en 1983, il fut accusé de détournement de devises (des caisses noires alimentées sur les comptes d’ambassades d’Algérie à l’étranger), ce qui l’a conduit à l’exil. Bien qu’il ne fît pas partie du «clan Chadli», son exemple montre que de hauts responsables civils ont eux aussi profité du système.
Par ailleurs, plusieurs ministres et directeurs d’entreprises publiques sous Chadli ont été soupçonnés d’enrichissement illicite, profitant de la libéralisation relative de l’économie à partir de 1987. On peut citer l’exemple d’Ahmed Benissad, ex-ministre de l’Industrie chimique, poussé à la démission en 1983 après des allégations de détournements, ou les scandales financiers autour de Sonatrach révélés plus tard (contrats de complaisance, surfacturation, etc., dont les racines remontaient parfois aux années 80). La porosité entre fonctions publiques et affaires privées s’est accrue: nombre de cadres ont profité des privatisations naissantes et des pénuries pour faire du commerce parallèle ou obtenir des licences d’importation juteuses par favoritisme. Ainsi se forme une première oligarchie civile liée au régime, qui n’existait pas encore sous Boumediene, préfigurant celle qui éclora pleinement, et sans complexe, sous Lamine Zeroual.
Certains étaient d’anciens officiers ou ex-hauts fonctionnaires recyclés dans les affaires. Un cas emblématique est celui de Messaoud Zéghar. Bien qu’il ait finalement été dépouillé par le clan Chadli, Zéghar symbolise ces fortunes privées bâties à l’ombre de l’État. Sous Boumediene, il avait joué les intermédiaires pour des contrats d’armement et avait accumulé un empire (sociétés d’import-export, biens immobiliers à l’étranger). Il incarnait cette Françalgérie affairiste, naviguant entre Alger, Paris et Washington. Son éviction brutale a surtout profité aux prédateurs du cabinet noir, mais elle illustre l’existence de capitaux privés considérables dès les années 70–80, issus de positions de monopole octroyées par le pouvoir.
D’autres hommes d’affaires plus discrets ont fleuri sous Chadli: par exemple, des importateurs privilégiés de denrées stratégiques (céréales, médicaments, automobile) bénéficiant de licences exclusives et de taux de change préférentiels. On peut penser à la montée d’une bourgeoisie compradore en gestation: quelques opérateurs comme le futur magnat Issad Rebrab débutent dans l’acier à la fin des années 80 (même s’il se veut indépendant du régime), pendant que des proches du pouvoir créent des sociétés dans le négoce. Si leurs noms sont moins documentés dans les sources de l’époque, les enquêtes postérieures ont mis en lumière que l’entourage élargi du régime (amis d’enfance, cousins éloignés, etc.) obtenait fréquemment des marchés publics ou des concessions lucratives. Cette tendance aboutit à l’émergence d’une couche capitaliste liée à la fois à l’argent du pétrole et à la protection du clan– un phénomène clairement identifié par les historiens comme une conséquence de l’ouverture contrôlée de l’économie après des années de socialisme d’État.
Une constellation de bénéficiaires– militaires, famille présidentielle, cadres du FLN, protégés du système– a profité des biens mal acquis sous Chadli Bendjedid. Tous participaient, à divers niveaux, à transformer les deniers publics en patrimoine privé, qu’il s’agisse de comptes bancaires garnis, de villas cossues, de voitures importées ou de privilèges exorbitants dans un pays où, pendant ce temps, la majorité de la population s’appauvrissait.
Circuits de blanchiment à l’étranger sous l’ère Bendjedid
Dès les années 1980, les élites corrompues du régime Chadli ont mis en place des mécanismes sophistiqués pour transférer et blanchir à l’étranger les fonds illicitement acquis. Faute de pouvoir les investir ouvertement en Algérie sans attirer l’attention, cet argent détourné empruntait divers circuits offshore. La principale destination à l’époque était l’Europe, via la France, qui permettait une circulation sereine de l’argent volé grâce aux passeports diplomatiques. Voici les principaux modus operandi identifiés par les enquêtes judiciaires ultérieures:
Commissions occultes et dépôts bancaires en Europe: la méthode la plus courante consistait à percevoir des commissions illégales sur les contrats publics (d’hydrocarbures ou autres) passés avec des entreprises étrangères, et à récupérer ces sommes sur des comptes bancaires en France, en Suisse ou au Luxembourg. Par exemple, le général Belkheir a négocié des rétrocommissions sur le contrat du gazoduc transméditerranéen (réalisé par des sociétés italiennes) et sur les achats de blé français: cet argent était directement viré sur ses comptes en Suisse ou au Luxembourg. De même, des pourcentages cachés étaient intégrés aux factures d’importation (matériel militaire, équipements industriels, denrées alimentaires); une part du surcoût était ensuite redirigée vers des comptes offshore appartenant aux décideurs algériens ou à leurs prête-noms. Sur ce volet, l’ex-premier ministre Abdelhamid Brahimi estimait qu’entre 10 et 20% de la valeur des importations partait ainsi en pots-de-vin à l’étranger (op. cit.). Ces fonds étaient placés à l’abri, libellés en devises fortes, sur des comptes numérotés ou des filiales de banques occidentales. D’autres dignitaires utilisaient Credit Suisse, UBP Genève, etc., profitant du secret bancaire rigoureux de l’époque pour y entasser des millions de dollars sans être inquiétés.
La France, si chère aux caciques algériens, a également servi de terre d’accueil: nombre de ces dirigeants y ont acquis des propriétés ou ouvert des comptes via des montages complexes, ce qu’on a appelé plus tard l’affaire des biens mal acquis. Paris, en particulier, était au cœur de la Françalgérie, cette alliance de l’ombre entre intérêts français et algériens. Les compagnies hexagonales (BTP, automobiles, armement, pharmaceutique) versaient des dessous-de-table pour remporter des marchés, et ces fonds repartaient souvent dans le circuit financier français. Les autorités françaises de l’époque ne pouvaient ignorer ces pratiques et ont fermé les yeux, gardant bien au secret les avoirs dissimulés du clan Chadli sur leur sol.
Sociétés offshore, écrans et paradis fiscaux: pour blanchir ces capitaux et brouiller les pistes, les dignitaires algériens ont eu recours à des montages offshore sophistiqués. Plutôt que de garder l’argent dormant en compte, ils le faisaient fructifier via des sociétés-écrans créées dans des juridictions complaisantes. Les Panama Papers ont révélé qu’en 2005–2007, la Banque extérieure d’Algérie (BEA) avait monté une joint-venture en Tunisie avec des comptes offshore pour le compte du fils de Chadli Bendjedid, Toufik qui détenait des sociétés enregistrées au Panama et à Chypre. Ce double montage montre comment banque publique et famille présidentielle pouvaient parallèlement externaliser des fonds hors du pays sous couvert d’investissements régionaux.
De même, les généraux des années Chadli ont pu recourir aux places financières de complaisance (Jersey, îles Vierges britanniques, Liechtenstein, etc.) pour y immatriculer des entités fictives. Ces sociétés-écrans servaient à recycler l’argent volé en l’investissant (achat de titres, immobilier…) tout en cachant l’identité réelle des bénéficiaires. Ainsi, par le biais de paradis fiscaux, les dignitaires algériens de l’ère Bendjedid pouvaient blanchir leurs avoirs en toute discrétion, réinjectant ces fonds dans des investissements licites (entreprises, fonds de placement) comme s’il s’agissait de capitaux propres innocents.
Biens immobiliers et placements à l’étranger: Une autre forme de blanchiment consistait à convertir l’argent détourné en actifs tangibles à l’étranger– principalement des biens immobiliers de luxe ou des participations dans des entreprises offshore. Plusieurs membres du régime ont acquis, directement ou via des prête-noms, des appartements, villas ou domaines hors d’Algérie. Par exemple, dès sa mise à la retraite en 1985, le commandant Zemri Benheddi (ancien adjoint du général Benloucif) a investi dans l’immobilier en France et au Royaume-Uni, où il coula des jours tranquilles jusqu’à sa mort. Les révélations bancaires ont montré qu’il disposait à son décès de comptes alimentés de plus de 75 millions CHF. De nombreux cadres algériens ont suivi ce schéma: acheter un pied-à-terre à Paris, une maison en Espagne ou une ferme dans le sud de la France grâce à l’argent public volé. Non seulement cela permettait de sécuriser leurs fortunes loin de l’instabilité algérienne, mais en plus ces investissements offraient une couverture respectable (les propriétés étant parfois enregistrées sous le nom de leurs enfants ou d’associés). En France, certaines propriétés cossues de la banlieue parisienne étaient dans les faits détenues par des généraux ou des ex-ministres algériens, via des sociétés civiles immobilières opaques. Les dollars siphonnés de la Sonatrach ou du Trésor finissaient convertis en villas sur la Côte d’Azur, comptes à numéros à Genève, ou restaurants chics à Marbella. Ces actifs étaient ensuite éventuellement revendus, offrant une façade de revenus légitimes (produit de cession d’un bien légalement acquis à l’étranger). Par ce biais, l’argent intègre le circuit légal local, blanchi par l’investissement immobilier.
Transfert physique de devises et or: Dans certains cas, le modus operandi restait plus rudimentaire, mais tout aussi efficace. Des témoignages ont évoqué l’époque où des dignitaires envoyaient des mallettes de billets par valise diplomatique ou via des intermédiaires, direction Genève ou Paris, afin de créditer leurs comptes offshore. Durant les années 80, le contrôle des changes en Algérie était drastique pour le commun des mortels, mais les membres du cabinet noir pouvaient mobiliser les moyens de l’État (avions, ambassades) pour exfiltrer du cash. L’or a également servi de vecteur d’enrichissement: la Banque centrale algérienne a vendu des lingots sur le marché international, et l’on soupçonne qu’une partie de ces transactions a servi de couverture à la constitution de stocks d’or privés dans des coffres suisses ou moyen-orientaux par certains dirigeants.
En France, un chiffre fait froid dans le dos. 60% des brasseries de Paris, dont Les deux mégots, appartiennent aujourd’hui à d’anciens ténors algériens. Cette révélation sur les biens mal acquis provient du livre de l’agent secret Richard Siad, de son vrai nom Hamid Siad un Algérien pur jus qui a servi les intérêts du régime militaire pendant 40 ans en France. Il révèle comment de simple employé non qualifié dans une station-service en France, il a été approché par des dignitaires de son pays pour investir leur argent (de la corruption) dans des biens («De Kabylie à Paris. L’histoire secrète d’un Algérien devenu honorable correspondant», éditions Ramsay, 2024).
À la fin du règne de Chadli, une part significative de la richesse détournée avait déjà quitté l’Algérie pour se mettre à l’abri sous d’autres cieux. Durant la décennie suivante, ces pratiques de blanchiment se sont perfectionnées et presque banalisées (on parle d’une «fuite des capitaux» chronique). Les enquêtes menées bien plus tard –par exemple l’affaire SwissLeaks/OCCRP 2022 ou les Panama Papers– n’ont fait qu’effleurer l’ampleur de ces circuits: elles révèlent quelques comptes, des millions par-ci, des millions par-là.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte