«Le drame survenu dans la ville d’Es-Semara, dont les détails demeurent encore au cœur de l’enquête ouverte à cet effet, est dangereux. Mais il est utile et nous invite à ouvrir les yeux sur un fait dont nous sommes sûrs: c’est que le Maroc est effectivement ciblé», souligne l’éditorialiste du quotidien Al Ahdath dans son édition du mardi 31 octobre.
Et de préciser que «le Maroc est essentiellement ciblé par un voisin débile que la géographie a placé à nos côtés». Il s’agit, explique le quotidien, d’«une situation avec laquelle le Maroc compose avec sagesse et patience, tant que cette approche nous évitera d’en arriver au pire avec les séparatistes et ceux qui les ont créés, financés et financent toujours».
Cet acharnement ciblé contre le Maroc, fait remarquer l’éditorialiste, reste dans «un cadre acceptable tant qu’il se restreint à un volet politique limité à des manœuvres diplomatiques, au fait d’enrôler un petit pays ou encore à gaspiller l’argent du peuple algérien en vue de monnayer des positions mensongères».
Car, a-t-il souligné, «la meilleure réponse du Maroc à tout cela réside dans la poursuite du chantier de développement des provinces du Sud et le renforcement de la sécurité de la population et de sa sûreté».
Mais, «si le voisin du mal franchit ces frontières, ce que révéleront les résultats de l’enquête, il ne fait nul doute que chaque Marocain et chaque Marocaine, à l’intérieur et l’extérieur du pays, défendra son territoire en interpellant les maudits : pas le Maroc».
Dans ce sillage, l’éditorialiste a rappelé le rôle des forces armées royales et leurs actions héroïques depuis la guerre des Sables jusqu’à la création des séparatistes qui ont été sommés, en fin de compte, de se réfugier derrière la ceinture de sécurité dans l’attente de l’irréalisable et de l’inconcevable, puisque, a-t-il souligné «l’intégrité territoriale du Maroc est sacrée».
Aux ennemis de l’extérieur et à leurs partisans cachés à l’intérieur, l’éditorialiste rappelle que «le Maroc est intraitable sur la question de la patrie, qui demeure la cause la plus sacrée».