Cette visite attendue de l’ambassadeur Christophe Lecourtier, qui sera la première du genre, a été annoncée par le chef de la diplomatie française lors d’une conférence de presse conjointe à Rabat, mardi 29 octobre 2024, qu’il a tenue avec son homologue marocain, Nasser Bourita.
Jean-Noël Barrot a souligné que «la France entend accroître sa présence consulaire et culturelle dans le Sahara marocain en vue de la création d’un bureau de l’Alliance française», a-t-il affirmé avant de réitérer la volonté de son pays «de développer le partenariat maroco-français sur l’ensemble du territoire du Royaume, y compris dans le Sahara».
«Nous avons joint les actes à la parole et j’ai le plaisir de vous annoncer que la carte du Maroc a été actualisée et mise en ligne sur le site du ministère (français) de l’Europe et des Affaires étrangères», s’est réjoui M. Barrot. Ce dernier a précisé que «les entreprises françaises accompagneront le développement de ces territoires au travers d’investissements, d’initiatives durables et solidaires au bénéfice des populations locales», a-t-il poursuivi.
Le ministre marocain a de son côté mis en exergue «le partenariat d’exception renforcé» auquel aspirent le Maroc et la France à travers la déclaration commune signée à Rabat par le roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron à l’occasion de sa visite d’Etat au Maroc.
Cette déclaration orientera «notre action à l’avenir». Les deux pays, qui partagent les mêmes objectifs de stabilité et de développement, vont, grâce à ce nouveau partenariat, renforcer les mécanismes de concertation et de coordination, a-t-il déclaré.
Grâce à l’élan donné à la cause nationale par le roi Mohammed VI, la carte officielle du Royaume du Maroc intégrant son Sahara a été publiée, mardi, sur le site officiel du Quai d’Orsay, faisant état également de l’élargissement de la circonscription consulaire française pour couvrir les provinces du sud du Royaume, a précisé le ministre des Affaires étrangères marocain. «La France, de par son rôle au sein du Conseil de sécurité de l’ONU et sa connaissance de la genèse et de l’évolution de ce conflit, a un rôle important à jouer dans ce cadre», a conclu Nasser Bourita.