Équateur: après le retrait de la reconnaissance de la «Rasd», ses représentants chassés en malpropres

L'ancien bureau de représentation de la "Rasd" à Quito, désormais fermé.

L'ancien bureau de représentation de la Rasd à Quito, désormais fermé.

En véritables malpropres qu’ils sont, les derniers représentants du Polisario en Équateur ont été dégagés du bureau de représentation qu’ils occupaient à Quito et sommés de quitter le pays, apprend Le360 de source sûre.

Le 22/11/2024 à 19h35

Après le récent retrait de la reconnaissance de la république fantoche par l’Équateur, le temps est au grand ménage. C’est ainsi, apprend Le360 de source sûre, que les dernières traces de la présence des représentants du Polisario dans le pays ont été effacées.

La soi-disant représentation diplomatique de la pseudo-Rasd a été définitivement mise sous scellé. Désormais fermée. La pâle imitation du drapeau palestinien qu’est le fanion de la milice séparatiste armée a été retiré de la façade du bâtiment, comme en témoigne ces images.

Selon nos sources, les séparatistes ont été sommés de ne plus s’y rendre et de quitter le pays dans les plus brefs délais. De la même manière, le nom de la république fantoche a été supprimé de la liste officielle des pays ayant des représentations diplomatiques accréditées à Quito, figurant sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères de l’Équateur.

L’Équateur acte et opérationnalise en cela la suspension de ses relations diplomatiques avec la prétendue Rasd. On s’en souvient, le mardi 22 octobre dernier, la République de l’Équateur a annoncé suspendre la reconnaissance d’une entité qu’elle avait reconnue en 1983 et pour laquelle une prétendue ambassade avait été ouverte en 2009.

La ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, Gabriela Sommerfeld, a informé, lors d’un entretien téléphonique, son homologue marocain, Nasser Bourita, de cette décision et de la lettre de notification qu’elle a adressée à la soi-disant représentation des séparatistes à Quito.

Pas plus tard qu’hier jeudi 21 novembre, le Panama, premier pays à reconnaître la république fantoche et celui qui abritait ce qui fut la première soi-disant ambassade de la république fantoche en Amérique Latine, a également décidé de suspendre ses relations diplomatiques avec la pseudo «Rasd». Un communiqué du ministère panaméen des Affaires étrangères souligne que «conformément aux règles du droit international, le gouvernement du Panama a décidé de suspendre, à compter de ce jour (jeudi), les relations diplomatiques» avec la pseudo «Rasd».

«La République du Panama, privilégiant l’intérêt national et fidèle aux principes fondamentaux de sa politique étrangère, réaffirme sa conviction des objectifs et des valeurs qui guident le multilatéralisme et réitère sa volonté de continuer à soutenir les efforts déployés par le secrétaire général et la communauté internationale, dans le cadre des Nations unies, en vue d’une solution pacifique, juste, durable et acceptable pour les parties» concernées par la question du Sahara, ajoute la même source.

Par Tarik Qattab
Le 22/11/2024 à 19h35