Jean-Marie Heydt, auteur de l’ouvrage «Le Sahara marocain»: «Plus que d’histoire, ce livre traite du développement des provinces du Sud»

Jean-Marie Heydt, docteur en sciences de l’éducation. (Y.Mannan/Le360)

Le 01/03/2025 à 13h02

VidéoPrésenté ce jeudi 27 février à Rabat, le livre «Le Sahara marocain, terre de lumière et d’avenir», de Jean-Marie Heydt, docteur en sciences de l’éducation, retrace les grandes avancées socio-économiques dans les provinces du Sud. L’auteur y revient également sur liens qu’ils a noués avec le Maroc.

L’ouvrage «Le Sahara marocain, terre de lumière et d’avenir», de Jean-Marie Heydt (éd. Fabre, Lausanne, 2024), a été présenté ce jeudi 27 février au siège de l’association Ribat Al Fath, à Rabat, en présence de son président, Abdelaziz Bennani, et d’une nombreuse assistance composée de personnalités académiques et culturelles, dont Farid El Bacha, doyen de la Faculté de droit Rabat-Agdal.

Dans sa présentation, l’auteur a précisé que son livre n’aborde pas l’histoire des provinces sahariennes marocaines, mais plutôt de leur développement, soulignant «qu’il est important que l’on connaisse, au-delà des frontières du Maroc, ce qui se passe dans les provinces du Sud et comment cette région se développe». «C’est une évolution que l’on pourrait presque qualifier de révolution, lorsque l’on se souvient de la situation dans laquelle se trouvaient ces territoires, et ce qu’ils sont en train de devenir avec tous les projets lancés et les perspectives d’avenir», poursuit l’auteur.

Pour Jean-Marie Heydt, il est en effet important que les citoyens d’autres pays puissent se rendre compte que, sous le règne du roi Mohammed VI, les provinces sahariennes ont connu un essor concret et un progrès réel. Et s’il a illustré son ouvrage de nombreuses photographies, c’est pour qu’il ne soit pas perçu comme «un livre académique, mais pas non plus comme un guide touristique». «C’est un regard nouveau sur le Maroc d’aujourd’hui, et particulièrement sur les provinces du Sud», précise-t-il.

Abdelaziz Bennani, président de l’Association Ribat El Fath, a estimé que «la société civile, avec toutes ses composantes, est très présente dans la défense de l’unité nationale et territoriale», rappelant que l’association qu’il préside a contribué «à la diffusion de nombreuses idées à travers lesquelles elle défend avec force le Sahara et les régions marocaines».

Jean-Marie Heydt est docteur ès sciences de l’éducation comparée de l’Université de Lyon et diplômé d’études politiques européennes de l’Université de Paris. Il est également enseignant universitaire et chercheur associé au Centre de recherches sur les migrations de l’Université Mohammed Ier de Oujda, et membre de l’Observatoire d’études géopolitiques de Paris.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 01/03/2025 à 13h02

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