Ce n’était finalement qu’une question de temps et elle a fini par sortir du bois. Plus fidèle que jamais à son idéologie séparatiste, à son soutien au Polisario et à son obéissance à son donneur d’ordres: le régime d’Alger. Elle, c’est Rima Hassan, la tapageuse députée européenne, une Française d’origine palestinienne et qui en joue à lasser. D’un coup, d’un seul, elle a marqué un stop net à une forme de réserve pour littéralement «se lâcher» contre le Maroc, sa politique étrangère, son Roi et son peuple, dont elle ne se réclame rien de moins que la porte-parole.
Sur X, anciennement Twitter, celle qui siège au nom de La France insoumise au Parlement européen a interpellé, dans le style court et soi-disant incisif qu’elle veut sien, le roi Mohammed VI. Et à quel sujet? On vous le donne en mille: Israël. Évidemment. «On se demande ce qu’attend le Roi du Maroc pour rompre ses relations diplomatiques avec Israël», se demande-t-elle faussement.
On passera sur l’identité du «on» pour (vraiment) se demander de quel droit une élue française, députée européenne, ose interpeller le Souverain d’un pays somme toute loin de ses réelles préoccupations et de son mandat?
Mais il y a mieux. «La majorité du peuple marocain inscrit ses revendications en soutien avec le peuple palestinien. La normalisation avec Israël est une trahison», écrit-elle.
Donc, Rima Hassan, qui n’a jamais foulé le sol marocain, connaît très bien le peuple marocain et sa majorité. Effectivement, à l’opposé des Algériens -interdits par la junte de manifester en faveur de la Palestine-, des Marocains sortent en toute liberté pour protester contre la politique de Netanyahou. Mais est-ce une raison suffisante pour que cette dame enjambe la Méditerranée pour crier à la «trahison» en direction d’un peuple et d’un chef d’État africains? Qui est Rima Hassan pour se permettre une telle crânerie?
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Celle qui traîne de nombreuses casseroles en France, où elle est accusée d’antisémitisme et où elle n’a pas raté une occasion (elle a brillé pendant la pandémie du Covid-19) pour s’agiter et faire parler d’elle est en réalité, et entre autres, un vassal du régime d’Alger et un suppôt des séparatistes du Polisario, avec lesquels elle pose fièrement en photo. Quand on sait cela, on ne s’étonnera pas de la partie qui orchestre de près et de loin une véritable cabale, de très faible intensité cela étant, contre le Maroc.
Si Rima Hassan a fait, ici et maintenant, cette sortie haineuse contre le Royaume, c’est qu’il n’y a pas si longtemps, elle se trouvait en Algérie. Pays où elle a dû recevoir de nouvelles instructions, son soutien affiché au Polisario ayant fait long feu: attaquer le Maroc. Et quoi de mieux que de le titiller sur ses relations avec Israël par ces temps troubles? N’est-ce pas elle qui, là encore sur X, qualifiait l’Algérie, tenez-vous bien, de «Mecque de la liberté». «La Mecque des révolutionnaires et de la liberté est et restera l’Algérie», plus précisément.
On devrait lui rappeler que l’Algérie est la plus vaste prison à ciel ouvert du continent et que plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans ses geôles. Mais lors de son séjour ultramédiatisé à Alger, Rima Hassan devait utiliser les mêmes éléments de langage que le régime. Donc l’Algérie est la «Mecque de la liberté». Cette ânerie à elle seule devrait couvrir de honte et décrédibiliser à jamais cette pasionaria des réseaux sociaux.
«Rima Hassan continue ses exploits, elle nous explique que la Mecque de la Liberté c’est l’Algérie… Tous ceux qui se battent y ont laissé leurs vies ou sont emprisonnés… apprécieront!», lui avait alors répondu le cofondateur de SOS Racisme et ancien député socialiste Julien Dray.
Au lieu d’interpeller les Marocains et leur Roi, Rima Hassan serait d’abord fondée d’adresser ses prières en direction de la «Mecque de la liberté» pour permettre aux Algériens de manifester en faveur de la Palestine.
Quant aux Marocains, Rima Hassan devrait savoir que ses propos vénéneux, en service commandé, n’ont qu’un seul mérite: démasquer un agent du régime d’Alger.