«La position de l’Afrique du Sud vis-à-vis du Maroc est purement idéologique et ne repose pas sur des faits», a affirmé Von Schirach, président du think tank américain Global Policy Institute (GPI), dans une déclaration à la MAP, relevant qu’il n’est pas surprenant de voir l’Afrique du Sud instrumentaliser des événements comme la réunion BRICS-Afrique, prévue le 24 août à Johannesburg, pour nuire aux intérêts du Royaume.
Ces agissements trahissent la partialité et l’incapacité d’une Afrique du Sud, connue pour son hostilité primaire envers le Royaume et son intégrité territoriale, à reconnaître la position du Maroc forgée dans l’histoire et la légitimité, a indiqué le président du centre de réflexion basé à Washington. Ce dernier a également noté que de tels agissements ne font qu’attiser les divisions en Afrique aux dépens de la stabilité, l’unité et la cohésion, alors que le continent est confronté à une multitude de défis.
Une source autorisée du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a affirmé ce samedi 19 août qu’il n’a jamais été question pour le Maroc de répondre positivement à l’invitation à la réunion BRICS-Afrique prévue en Afrique du Sud ni de participer à cette réunion à quelque niveau que ce soit.
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En réponse à certains médias qui ont fait, récemment, référence à une hypothétique candidature du Royaume à l’adhésion au groupement BRICS, ainsi qu’à son éventuelle participation à la prochaine réunion BRICS-Afrique, la même source a souligné qu’il ne s’agit pas d’une initiative des BRICS ou de l’Union africaine, mais d’une invitation émanant de l’Afrique du Sud, à titre national.
«C’est une réunion organisée sur la base d’une initiative unilatérale du gouvernement sud-africain», a-t-on précisé de même source, ajoutant que le Maroc a donc évalué cette invitation à l’aune de sa relation bilatérale tendue avec ce pays.