Vaste opération antiterroriste dans neuf villes marocaines: nouvelle découverte d’un engin explosif près de Rabat

Des engins explosifs saisis dans le cadre de l'opération antiterroriste conduite par le Bureau central des investigations judiciaires dans plusieurs villes du Maroc, le 19 février 2025.

Les enquêtes menées dans le cadre du démantèlement, ce mercredi 19 février, dans 9 villes du Maroc, d’un vaste réseau terroriste affilié à l’organisation terroriste Daech au Sahel se poursuivent. Elles ont permis de nouvelles saisies, notamment d’un engin explosif en préparation, constitué d’une bouteille de gaz reliée et des fils électriques et des détonateurs.

Le 19/02/2025 à 13h19

Cet engin explosif a été retrouvé dans une zone déserte, à Sidi Al Arabi, près de Aïn Aouda, dans la périphérie de Rabat. Le dispositif artisanal avait été enterré sous un tas de terre par les membres de la cellule terroriste arrêtés à Tamesna.

Les éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) ont déployé des équipements de forage pour extraire les composants de cet engin, qui ont été inventoriés puis placés sous scellés dans le cadre de l’enquête.

Pour rappel, sur la base d’informations de renseignement précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), le BCIJ a réussi, ce mercredi matin, à déjouer un plan terroriste d’une extrême gravité visant le Maroc. Ce projet a été orchestré et incité directement par un haut responsable de l’organisation Daech opérant dans la région du Sahel.

L’opération sécuritaire a été menée simultanément dans neuf villes: Laâyoune, Casablanca, Fès, Taounate, Tanger, Azemmour, Guercif, Oulad Teïma et Tamesna, dans la périphérie de Rabat. Elle a permis l’arrestation de 12 suspects, dont les âges varient de 18 à 40 ans et qui ont prêté allégeance à l’organisation terroriste.

À Tamesna, les autorités ont découvert des engins explosifs en cours d’assemblage, en l’occurrence quatre bouteilles de gaz modifiées, remplies de clous et de substances chimiques, reliées à des fils électriques et à des téléphones portables servant de détonateurs à distance. Une autre charge suspecte a été retrouvée, sous la forme d’une cocotte-minute remplie de clous et de composants chimiques utilisés dans la fabrication d’explosifs.

Par Youssef Bellarbi
Le 19/02/2025 à 13h19

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