Depuis sa sécurisation en novembre 2020, voici comment l’activité a évolué au poste-frontière d’El Guergarat

Le poste-frontière d'El Guerguerat.

Le poste-frontière d'El Guerguerat. . MAP

Depuis la sécurisation du passage frontalier d’El Guergarat par les Forces armées royales le 13 novembre 2020, l’activité commerciale et la circulation des camions, dans les deux sens, ont nettement évolué. Voici les conclusions d’une mission exploratoire de la Chambre des représentants.

Le 07/02/2023 à 13h52

La mission exploratoire pour la préparation de l’opération Marhaba 2022, mise en place par la Commission des affaires étrangères et de la défense (Chambre des représentants), vient de terminer son rapport, qu’elle n’a pas encore rendu public.

Le travail de cette mission présidée par le député istiqlalien El Hassan Berkani et qui a commencé ses travaux le 13 juillet 2022 consistait surtout à se rendre dans les passages frontaliers terrestres, maritimes et aériens du Maroc.

L’une des conclusions à retenir du rapport de cette mission exploratoire concerne la situation au passage frontalier d’El Guergarat, plus de deux années après sa sécurisation par les Forces armées royales (FAR).

Ainsi, on relève une nette amélioration de la circulation des marchandises via ce passage et dans les deux sens. En chiffres, le nombre de camions ayant emprunté ce passage a presque doublé, passant de 24.795 en 2019 à près de 45.000 en 2022.

Les parlementaires membres de la mission exploratoire affirment s’être basés sur les chiffres de la douane marocaine.

En pourcentage, également entre 2019 et 2022, le nombre de camions ayant quitté le Maroc via El Guergarat à augmenté de 88%, alors que les entrées sur le territoire national ont enregistré une hausse de 75%.

Le 13 novembre 2020, les FAR ont mené une opération de sécurisation non offensive dans ce passage frontalier que bloquaient des miliciens du Polisario, entravant la libre circulation des biens et des personnes en violation des lois internationales et du cessez-le-feu.

L’opération de l’armée marocaine a eu lieu après de vaines tentatives de la communauté internationale, dont l’ONU, pour amener les séparatistes à quitter cette zone.

Depuis, grâce à plusieurs projets structurants, ce poste frontalier a radicalement changé avec des infrastructures de base modernes au service des personnes qui y transitent et des populations avoisinantes.

Par Mohammed Boudarham
Le 07/02/2023 à 13h52