Laâyoune: des centaines de milliers de manifestants contre les agressions du Polisario à Es-Semara

Une gigantesque manifestation a eu lieu, le dimanche 5 novembre à Laâyoune, en protestation contre l'attaque perpétrée par le Polisario sur la vile d'Es-Semara.

Le 05/11/2023 à 15h55

VidéoDes centaines de milliers de personnes ont manifesté à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, ce dimanche 5 novembre, contre les agressions du Polisario à Es-Semara. Une condamnation unanime d’actes terroristes perpétrés par des séparatistes à la dérive. Reportage sur place.

Ils étaient des centaines de milliers de personnes, entre élus, acteurs associatifs et simples citoyens à battre le pavé à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, pour dénoncer les actes terroristes du Polisario, qui ont coûté la vie à un jeune homme en vacances chez sa famille et fait trois blessés, dont deux toujours dans un état grave.

Parmi les manifestants se trouvent des habitants de Laâyoune, mais également de nombreuses personnes arrivées en provenance de plusieurs autres localités de la région, avec un seul et même objectif: dénoncer l’acte lâche des séparatistes et demander à ce qu’il ne reste pas impuni.

Interrogés par Le360, des habitants sahraouis, participant à cette manifestation, ont fermement condamné cet acte qualifié d’ignoble, le considérant comme émanant d’une bande de terroristes à la dérive à la solde du régime militaire d’Alger.

Pour rappel, après le lancement de projectiles sur des zones résidentielles de la ville d’Es-Semara, le Procureur du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune a ordonné à la police judiciaire compétente d’ouvrir une enquête.

Cette enquête inclut des analyses techniques et balistiques devant déterminer la nature exacte et la provenance des projectiles lancées contre des populations civiles d’Es-Semara dans la nuit du samedi à dimanche 29 octobre.

Rappelons que, sur la base d’éléments fiables, le bien informé forum FAR-Maroc avait révélé qu’il s’agit de variantes modernisées des roquettes soviétiques Katioucha ou Grad, soit les mêmes utilisées par les milices séparatistes armées du Polisario dans leur «guerre» contre le Maroc, qualifiées d’hostilités de faible intensité dans le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara. Autant dire que cet «acte de guerre» perpétré dans la capitale spirituelle du Sahara porte manifestement la signature des mercenaires du Polisario.

Par Hamdi Yara
Le 05/11/2023 à 15h55