Sahara: au C24, large soutien international au plan d’autonomie

Le siège de l'Organisation des nations unies.

Le bâtiment abritant l'ONU, à New York.. DR

Revue de presseIntervenant devant le Comité des 24 de l’ONU à New York, les représentants de nombreux pays ont exprimé leur soutien à l’initiative d’autonomie pour le Sahara, qu’ils ont qualifiée de «solution de compromis» et de «cadre unique pour parvenir à une solution juste et équitable à ce différend régional». Ils ont aussi exhorté le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario à reprendre les tables rondes avec un format identique, conformément aux termes de la résolution n° 2703 du Conseil de sécurité. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 19/06/2024 à 19h31

Le plan d’autonomie présenté par le Maroc pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain continue d’obtenir des soutiens à la session ordinaire du comité des 24 (C24) de l’ONU, qui a cours depuis le 10 juin dernier et prend fin le 21 juin.

Depuis le début des travaux de ce forum international, l’initiative marocaine a été soutenue par plus de 100 pays, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 20 juin.

Au cours des toutes dernières heures, plusieurs pays d’Afrique, les pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que des pays dans d’autres régions du monde, ont exprimé leur soutien total à l’initiative marocaine, la qualifiant de «solution de compromis» afin de résoudre définitivement ce différend régional.

Tiemoko Moriko, ambassadeur représentant permanent de Côte d’Ivoire à l’ONU, a souligné que le plan d’autonomie élargi au Sahara marocain était en conformité avec la charte des Nations Unies, le droit international ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale adoptées depuis 2007.

Sur un plan socio-économique, le diplomate ivoirien a indiqué que «la population locale récoltait les fruits des investissements et des projets colossaux réalisés par le Maroc dans le cadre du nouveau modèle de développement économique au Sahara marocain, lancé en 2015».

Il a aussi salué la dynamique positive insufflée au processus onusien avec les deux tables rondes qui ont eu lieu 2018 et 2019 en Suisse, avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.

Le diplomate ivoirien a «exhorté l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, à poursuivre ses efforts pour reprendre les tables rondes dans les plus brefs délais», et a précisé que «celles-ci devaient se tenir avec la même formule et les mêmes participants, dans le but de relancer le processus politique sous la supervision exclusive de l’ONU, conformément à la résolution 2703 du conseil de sécurité».

Marc Hermanne Araba, représentant permanent de la République du Bénin auprès de l’ONU, a quant à lui indiqué, lors de son intervention devant le C24, que les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 avaient qualifié le plan d’autonomie marocain de «crédible» et de «sérieux».

Il s’est aussi félicité de «la pleine adhésion à ce plan de pays partenaires et amis dont des pays africains, arabes et latino-américains, qui ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla».

Après avoir rappelé le soutien international massif à l’initiative marocaine, André Dopeke, représentant de la Papouasie-Nouvelle Guinée, a réitéré le soutien de son pays au processus politique actuellement mené sous l’égide de l’ONU.

Le diplomate a exhorté le Maroc , l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario à reprendre les tables rondes, avec un format identique, conformément à la résolution n° 2703 du Conseil de sécurité.

André Dopeke a aussi mis en avant «le respect total du Maroc du cessez-le-feu et sa coopération avec la Minurso, qui mérite toute la considération, tout en exhortant les autres parties à suivre son exemple».

Le représentant du Suriname à l’ONU, Sunil Algram Sitaldin, a, lui, exprimé son soutien à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Maroc ainsi qu’au plan d’autonomie, et a précisé qu’il demeurait «le cadre unique» à même de parvenir à une solution juste et équitable à ce différend régional.

Par Hassan Benadad
Le 19/06/2024 à 19h31