La présentation par Staffan de Mistura, le 19 avril courant, d’un rapport d’étape sur le dossier du Sahara se déroulera, cette fois-ci, dans un climat serein, loin des surenchères de l’Algérie et du Polisario, dont la propagande tente de faire croire à un embrasement de la région à travers une guerre fictive à laquelle personne ne prête attention.
Dans son édition du mercredi 5 avril, le quotidien arabophone Al Ahdath ajoute aussi que l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a déclaré, vendredi dernier devant les membres de la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, que le plan marocain d’autonomie au Sahara est devenu incontournable en tant que seule solution politique crédible à ce conflit factice. En effet, l’initiative marocaine ne cesse d’engranger des soutiens au niveau de la communauté internationale. Plus de 90 pays au sein de l’ONU ont clairement exprimé leur soutien au plan marocain, qui est d’ailleurs conforme à la position du Conseil de sécurité, régulièrement rappelée dans toutes les résolutions qu’il a votées depuis 2007.
Omar Hilale a également ajouté qu’en plus du soutien au plan marocain d’autonomie, de nombreux pays ont ouvertement reconnu la marocanité du Sahara, et 27 d’entre eux ont ouvert des consulats dans les deux grandes villes du Sahara marocain, Laâyoune et Dakhla. D’autres pays sont en passe de leur emboîter le pas.
Quant au rapport d’étape de Staffan de Mistura, Al Ahdath précise que l’Envoyé du SG de l’ONU au Sahara informera les 15 membres du Conseil de sécurité des résultats de ses différentes visites dans la région ainsi que ses consultations séparées avec toutes les parties concernées. De même le chef de la Minurso, Alexander Ivanco, présentera un rapport relatif à la situation sur le terrain, et ne manquera pas de soulever les récentes obstructions du Polisario aux missions d’inspection de la Minurso.
Al Ahdath rapporte aussi que la présidence par la Russie du Conseil de sécurité durant le mois d’avril a focalisé l’attention de plusieurs membres, du fait de son conflit avec l’Ukraine. C’est ce qui a fait dire au représentant américain à l’ONU que cette présidence russe du Conseil de sécurité ressemble à un «poisson d’avril».