Aïd Al-Adha approche à grands pas. À Dakhla, l’offre semble assez variée et abondante, mais les prix sont relativement en hausse. Les éleveurs notent une augmentation du prix de vente entre 1.000 à 1.500 dirhams par tête. Les éleveurs attribuent cette hausse des prix à la sécheresse et la hausse des prix des fourrages (paille, maïs ensilage).
«Cette année, les moutons de bonne taille s’affichent à des prix entre 4.000 et 5.000 dirhams. Les chèvres se vendent cette année à 1.700 dirhams au lieu de 1.200 dirhams (l’année précédente). Alors que les prix des moutons de moyenne taille se vendent à 2.500 dirhams», précise un éleveur interrogé par Le360.
Un peu plus loin, son voisin de marché fait état d’une faible affluence. «Comme vous voyez, l’offre est abondante mais la demande jusqu’à présent demeure faible. Cette hausse des prix est conjuguée surtout à la cherté des aliments de bétail. Certains éleveurs ont dû laisser cette activité à cause du coût élevé de l’élevage des moutons », précise cet éleveur.
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Il convient de préciser que l’offre nationale globale en animaux destinés à l’Aïd est estimée à 7,8 millions de têtes, dont 6,3 millions d’ovins et 1,5 million de caprins. Cette offre dépasse la demande qui est estimée à 5,6 millions de têtes, dont 5,1 millions d’ovins et 500.000 têtes de caprins, a indiqué dans un communiqué le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. À l’échelle nationale, 214.000 unités et fermes d’engraissement préparant les petits ruminants pour l’Aïd ont été enregistrées, ajoute la même source.