Moins de deux semaines nous séparent de l’Aïd Al-Adha et les préparatifs vont bon train. Dans les environs de Médiouna, plus précisément, au souk Khmiss Médiouna, l’offre en ovins destinés au sacrifice, est abondante et diversifiée. Mais les prix restent relativement en hausse, variant entre 2.500 et 6.500 dirhams la bête.
Dans ce souk, on retrouve des moutons (de sept mois) de Ben Ahmed, les moins coûteux du marché. Là, on est dans des tranches de prix avoisinant les 2.200 dirhams. «Comme vous voyez, l’offre est abondante et plutôt de bonne qualité. Il y en a vraiment pour tous les budgets», lance un éleveur rencontré sur place.
Un peu plus loin, son voisin de marché propose des moutons élevés à Mdakra, de grande taille, à 5.500 dirhams l’animal. Un prix relativement élevé attribué à la hausse des prix des fourrages (paille, maïs ensilage). Tous les éleveurs rencontrés sur place confirment que la hausse des prix est causée par l’augmentation des frais liés aux aliments de bétail et non par une quelconque rareté au niveau du cheptel.
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Jusqu’à présent, les services vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) ont identifié 5,4 millions de têtes d’ovins et de caprins destinés à l’abattage, selon le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki.